Le monde a besoin d’une approche radicalement nouvelle pour faire face aux risques globaux
BRUSSELS, BELGIUM, September 17, 2024 /EINPresswire.com/ -- Un important nouveau rapport de l’ASRA, l’Accelerator for Systemic Risk Assessment, propose un guide audacieux visant à renforcer notre capacité à comprendre et à traiter les risques systémiques. Il présente une série d’actions essentielles pour garantir un avenir plus sûr et plus résilient pour les personnes, la planète, les espèces vivantes et les écosystèmes. Le rapport, Facing Global Risks with Honest Hope (Affronter les risques mondiaux avec espoir), élaboré par un réseau de plus de 50 experts et expertes en risques, souligne l’urgence d’un changement radical dans la manière dont nous évaluons les risques et y répondons.
De l’inaction climatique à la perte de biodiversité en passant par les conflits mondiaux et la prolifération incontrôlée de l’intelligence artificielle et de la désinformation, les risques complexes et interconnectés ne cessent de s’intensifier. Ils menacent de provoquer des effets en cascade, comme ceux provoqués par les chaleurs extrêmes sur la santé humaine, les systèmes alimentaires, les infrastructures, etc. Pourtant, les décideurs et décideuses sont encore mal équipés pour réagir, n’ayant à leur disposition que des outils dépassés qui ne sont pas adaptés à l’ampleur et à l’urgence de cette époque de « polycrise ».
Le rapport affirme que l’approche dominante de l’évaluation des risques reste fragmentée et cloisonnée : elle ne prévoit pas de coordination intersectorielle ni de gouvernance intégrée et se concentre exclusivement sur un seul type d’effet néfaste. Cette incapacité à traiter les interdépendances critiques nous rend de plus en plus vulnérables aux chocs soudains qui se propagent en cascade, comme ce fut le cas avec la COVID-19 et la crise financière de 2008.
Le rapport de l’ASRA explique comment combler les lacunes en matière de capacités et d’aptitudes afin de créer les conditions d’un avenir sain, résilient et juste pour tous. Les recommandations comprennent notamment les points suivants :
● La gouvernance doit être réformée et inclure la nomination de responsables du risque systémique aux niveaux national et infranational, ainsi que d’un responsable mondial du risque systémique au niveau des Nations Unies afin d’assurer la coordination entre les États membres et les autres parties prenantes non étatiques et de veiller à ce que les cadres mondiaux essentiels prennent en compte le risque systémique.
● Les entreprises et les institutions financières doivent intégrer l’évaluation des risques systémiques dans leurs pratiques d’investissement, de prêt et d’approvisionnement, en rendant visibles l’ensemble des coûts et des conséquences de leurs activités sur les personnes, la nature et la planète.
● Les gouvernements, les entreprises et la société civile, doivent investir dans la collecte de nouvelles données, s’attaquer de manière proactive aux angles morts et aux biais, en particulier en ce qui concerne les peuples autochtones et les communautés locales, et partager publiquement ces données et leur expertise.
● Les chercheurs et chercheuses, les éducateurs et éducatrices et les organismes de financement devraient se concentrer sur la recherche et la formation transdisciplinaires pour développer des compétences et des outils et établir de nouvelles collaborations, telles que les initiatives Nord-Sud et Est-Ouest, afin de favoriser la coopération mondiale en matière de risques systémiques.
Le rapport souligne que la justice et l’équité doivent être au cœur de la gestion des risques, en particulier pour les écosystèmes vulnérables, les communautés et les générations futures. Par conséquent, le rapport préconise également une participation inclusive par le biais d’assemblées citoyennes, ainsi que des actions d’éducation pour s’attaquer aux facteurs de risque systémique, tout en donnant les moyens de mieux faire face aux catastrophes et de construire des sociétés plus justes et plus résilientes.
Ruth Richardson, directrice exécutive de l’ASRA, a déclaré : « Ce rapport est un point de repère essentiel pour faire avancer le débat sur la lutte contre les risques mondiaux, car il propose une feuille de route claire pour le changement. Alors que les dirigeantes et les dirigeants mondiaux vont bientôt se réunir pour l’Assemblée générale des Nations Unies et la Semaine du climat à New York, il est essentiel d’examiner nos approches actuelles de la gestion des risques avec un œil critique et d’explorer de nouvelles stratégies multidimensionnelles. Il faut commencer par combler les lacunes affectant les outils, les méthodes et l’infrastructure sur lesquels nous nous appuyons, et repenser entièrement la manière dont nous percevons le risque. Transformer notre compréhension de ce qui est mis en péril (qui et quoi) – et comment nous répondons à ces risques – n’est pas seulement un défi, c’est la plus grande opportunité de notre temps ».
Elizabeth Cousens, directrice générale de la Fondation des Nations Unies, a déclaré :« Nous vivons dans un monde interconnecté où les crises complexes et interdépendantes constituent notre nouvelle réalité. Ce rapport est une contribution essentielle et opportune aux efforts déployés par les Nations Unies, les États membres, le secteur privé et la société civile pour protéger les communautés et les territoires du monde entier contre les menaces croissantes, telles que le changement climatique ou les conflits. Il montre comment nous pouvons faire face aux complexités de notre époque tout en nous engageant dans une action holistique et inclusive. »
Alors que les dirigeants du monde entier se tournent vers les futures étapes politiques vitales de 2024, notamment la conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16), et le sommet annuel sur le climat (COP29), l’ASRA exhorte à saisir cette occasion pour repenser radicalement le risque, de sorte que chaque action soit prise en gardant à l’esprit l’ensemble du système.
Ajay Gambhir, directeur de l’évaluation du risque systémique à l’ASRA, a déclaré :« Il est désormais douloureusement évident que le changement climatique, la perte de biodiversité et d’autres défis de dimension planétaire interagissent entre eux et avec les facteurs de stress sociétaux, économiques et technologiques pour créer des risques et des crises complexes et multidimensionnels. Dans ce monde de polycrises, l’expertise transdisciplinaire et les stratégies de gestion des risques seront essentielles. Ce rapport traite de la manière de déployer ces compétences et ces pratiques le plus rapidement possible ».
FIN
James Montague
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